Je publie avec l'accord de mon fils Vivien, les lettres journalières que je lui ai adressées. Cela est probablement une forme d’exhibitionnisme, mais aussi un partage thérapeutique.

mercredi 27 avril 2016

Sixième lettre



Dimanche 11 janvier 2015

Cette nuit, les minutes avaient une fâcheuse tendance à jouer à la marelle en prenant ma tête pour le palet. Les pensées s’entrelaçaient avec les traits crayeux du dessin. Mon sommeil s’était égaré entre ciel terre.
Rien de positif n’est né de cette nuit à la barbe à papa. Juste l’idée que notre correspondance ne doit pas être le réceptacle de mon introspection. Elle doit, je n’aime pas le terme « devoir », il oblige. Notre correspondance est donc le reflet de nos états d’âmes sans qu’ils ne soient passés à la moulinette, la transcription des faits divers, et les nouvelles de tes proches.
J’ai peur de l’avenir quel que soit les directions qu’il prenne. Non ! Ta vie, ta santé  ont plus d’importance que mes problèmes métaphysiques. Je me vante, mes problèmes volent plutôt au ras des pâquerettes.
Ta mère me traite de dyslexique.
Louise a eu la fève, Elle t’a choisi comme roi. Ta grande sœur a repris ses études.

Bisous

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